# 01 L’interprétation est une ponctuation # 02 La langue bizarre que nous parlons # 03 La permission de dire # 04 Question de jouissance 1 # 05 Question de jouissance 2 # 06 L’analyse profane # 07 La vérité sur le divan # 08 Le paradoxe du symptôme 1 # 09 Le paradoxe du symptôme 2 # 10 N’aie pas peur du bizarre # 11 Le transfert en analyse 1 # 12 Le transfert en analyse 2 # 13 Les pratiques du tout dire # 14 Le partenaire de la jouissance # 15 Le désir et l’instinct # 16 Préjugés et psychanalyse #17 Problèmes de couple #18 Qu’est-ce qui se dit de différent en analyse? #19 Ce que tu répètes #20 Chinoiseries #21 Que dit l’inconscient de la différence des sexes? #22 Phallus et jouissance.
En 1896 Freud invente le mot psychanalyse. Le but est modeste : changer la misère névrotique en malheur ordinaire. Plus de cent ans après, qu’est-ce que ça vous dit la psychanalyse? À cette question des personnes de professions et de formation différentes (Médecin, religieux, commerçant, sophrologue…) ont accepté de répondre. Restait dans un deuxième tour à confronter des psychanalystes à ces dits et à enregistrer leurs réactions, voire à susciter un deuxième dit après-coup de leur premier dire. Les réalisateurs du dit que constitue le film pouvaient-ils se sentir quittes pour autant ? Ils se devaient dans un troisième tour de réagir à ce qu’ils avaient eu l’impudence de provoquer. Trois petits tours et puis s’en vont…
Stoïan Stoïanoff a suivi un parcours de médecin-psychologue, puis de médecin du travail et de radiologue, enfin de psychiatre-psychanalyste. Il s’agit ici du témoignage de son long compagnonnage auquel il s’est voué, au titre d’analysant de Lacan, puis, en tant qu’en contrôle avec lui. Pourquoi Lacan ?
Cette aptitude à innover que j’ai trouvé chez Lacan m’a rendu attentif à tout ce qui chez lui soulevait quelque intérêt. Il reste à mes yeux le fondateur de l’École Freudienne de Paris, d’une part, et l’inventeur de ce que j’ai nommé un « programme de recherche » dans les sciences humaines, explorant les nouages entre elles des dimensions du Réel, du Symbolique et de l’Imaginaire. Il en résulte un regard nouveau sur la clinique, mais surtout une éthique du désir, en tant que désir de l’Autre, de l’Autre marqué comme tel par une faille irréductible.
JE SUIS… TU ES, IL EST… ACCRO
A l’alcool, au sexe, à la drogue, aux jeux vidéo, au pouvoir, à la roulette, aux séries télévisées, aux somnifères…
À l’heure de l’addiction généralisée à l’égard de ces objets peut-on dire que l’addiction est une entité définissable et isolable ou bien qu’elle est une manifestation symptomatique dans un ensemble beaucoup plus complexe ? Car derrière ce terme qui aujourd’hui fait flores peut se cacher un maître autrement plus redoutable, l’addiction, génératrice insatiable de jouissance autistique, « célibataire », qui même partagée n’a que faire de l’Autre.
Certes la dépendance et l’addiction se ressemblent comme deux sœurs, pourtant cette dernière exige dans sa puissance, une satisfaction implacable : à peine rassasié, il faudra recommencer encore… et encore.
Que le sujet accro jeune ou moins jeune sache y faire, pour le meilleur et souvent pour le pire, avec son addiction ou qu’il cherche à s’en défaire en adressant une demande d’écoute, d’aide ou de soins à quelques autres, n’est-il pas celui, qui a troqué, l’amour et le désir pour une emprise sans merci ?
SOMMES-NOUS À L’AUBE D’UNE RÉVOLUTION DANS LA CONCEPTION DE LA FAMILLE ?
Confrontés aux mutations sociales concernant la parentalité et la filiation, à quels questionnements de leur doctrine et de leurs pratiques se trouvent conviés les psys ?
Pour certains commentateurs, y compris chez certains psychanalystes, nous assisterions à la renaissance d’un ordre matriarcal – matrilinéaire en fait – une société gouvernée par les femmes, une société où la « loi des pères » aurait cessé de prévaloir dans les liens familiaux. Assistons-nous vraiment à une érosion de l’efficacité du symbolique et à la prégnance de l’imaginaire comme on se plaît à le répéter ? Pour autant, l’évolution contemporaine des structures familiales ne peut pas être niée : la Procréation Médicalement Assistée pour lesbiennes et célibataires, le lever de l’anonymat pour les donneurs, la Gestation Pour Autrui, le droit aux femmes à procréer sans père, l’homoparentalité… annoncent-ils une modification profonde dans les histoires familiales à venir ? Vivons-nous aujourd’hui la fin de la famille dite patriarcale ?
COMMENT APPRÉHENDER CE QU’IL EN EST AUJOURD’HUI DES PERVERSIONS ?
Perversionsque l’on peut qualifier d’ordinaires à côté de la structure perverse répertoriée classiquement dans la clinique. Que dire en effet de ces pathologies (addictions, dépressions, errances subjectives, angoisses chroniques…), liées à l’omniprésence, dans notre monde contemporain consumériste, d’un objet apparemment disponible, consommable, un objet que l’on fait miroiter aux yeux ébahis du sujet moderne, et auquel celui-ci se trouve finalement profondément aliéné, dans un rapport à la jouissance qui tend à devenir directe, sans limites, où l’entière disponibilité de cet objet de jouissance est idéalisée ?
Ne serions-nous pas tous un petit peu pervers ?
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE QUI DANS VOTRE VIE RESSEMBLE À UNE PHOBIE ?
La compagnie Métamorph’ Théâtre en collaboration avec le GNiPL(Association lacanienne internationale) ont proposé PHOBOSCOPIE le samedi 16 novembre 2019 de 14h à 18h au Théâtre Francis Gag à Nice.
Création originale en quatre tableaux, sous la forme de spectacle interactif avec le public, écrit par des psychanalystes, interprété par les comédiens de la compagnie Métamorph’théâtre avec l’intervention de praticiens professionnels : Psychanalystes, Psychiatres, Psychologues, Psychothérapeutes, Sophrologues…
« Il était une fois, des histoires d’hommes et de femmes qui promènent leurs phobies comme un boulet. Dévastés par leurs peurs, ils cherchent dans le dédale des thérapies et du développement personnel les promesses d’une guérison. Nous les suivrons dans les différentes approches thérapeutiques qu’ils seront amenés à expérimenter. Nous assisterons à une enquête décalée et loufoque destinée à mieux appréhender ce qu’est la phobie et ce qu’elle révèle de singulier. Nous les quitterons sur la cérémonie des Phobos d’or, qui récompense la plus belle peur de l’année… »
Cent ans après Dada et passant par Nadja il était bon de faire le point sur un siècle de révolutions qui de l’astrophysique au triomphe du capitalisme a renouvelé notre regard, notre rapport au réel et la compréhension que nous avons de nous-mêmes. Il y eut de multiples rencontres et influences entre psychanalyse et surréalisme, rencontres souvent biaisées, mêlées d’admiration autant que d’incompréhensions. Le surréalisme par ses audaces et malgré les échecs de ses ambitions révolutionnaires et ses revirements, influença si fortement son époque qu’il n’a pas fini d’imprégner la plupart des expressions littéraires, artistiques ou sociétales contemporaines. De son côté, la psychanalyse a pu parfois se croire hégémonique et malgré les farouches oppositions, elle a su rebondir et traverser le siècle grâce à Lacan.
1 Beau comme un symptôme Film de Daniel Cassini et Georges Sammut. 2 Se réjouir Elisabeth Blanc. 3 La revue des jouissances Les psychanartistes. 4 Gloria de Van Morrison Daniel Cassini traduction avec Olivier Javoy (guitare électrique) Henri Rodriguez (Guitare Basse) et Sidonie Catteau (percussions). 5 Babel Zaïneb Hamidi texte mis en voix. 6 La dernière cigarette Georges Froccia sur un texte d’Italo Svevo avec Nora Lomelet. 7 Transfert surréaliste la fin de la cure . Textes de Catherine Méhu mis en musique par Michèle Zuntini. 8 Vaché dans la nef Olivier Lenoir. 9 Écoute voir : Voix de femmes Jean- Louis Rinaldini. 10 Un message : l’adresse, pas la voix Michèle Zuntini, Catherine Méhu. 11 Odos Texte de Pascal Quignard mis en voix par Cécile Bonopéra, en danse par Vanessa Lou Zouan Dé et en musique par Michèle Zuntini. Vidéo Olivier Javoy. Et la suite…
C’est dans le prolongement du séminaire de l’AEFL consacré aux “FOLIES”; que s’est déroulée cette journée le 4 avril 2015 au Théâtre National de Nice. De Vienne à Hollywood, de Rome à Lausanne, la coutume – ou un délicieux lieu commun – veut que le génie et la folie ne soient séparés que par l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette ; l’art et la psychanalyse ayant à voir, chacun par intermittence et selon son mode propre, avec ces deux instances. L’artiste déborde la névrose en la glorifiant, en la dramatisant pour l’utiliser comme matière brute. Le rapport de la psychanalyse à l’art passa du questionnement de Sigmund Freud à l’engagement d’un Jacques Lacan traversé de Surréalisme, osant au sein même de la théorie psychanalytique, et grâce à Saussure, un «Discours sur le peu de réalité».
Après une scolarité difficile, Josef Schovanec obtient une maîtrise à Sciences Po Paris, puis un doctorat en philosophie et sciences sociales à l’EHESS. Il est hyperpolyglotte, puisqu’il parle plus de sept langues dont le persan, l’hébreu et l’amharique. Il découvre d’autres cultures et partage ses découvertes pendant, entre autres, sa chronique sur Europe 1, «Voyages en Autistan». Il est l’auteur de quatre ouvrages biographiques et récits de voyages abordant l’autisme, dont son autobiographie Je suis à l’Est ! Il réalise aussi des traductions d’ouvrages médicaux et tient des chroniques lors d’émissions de radio. Depuis 2007, Josef Schovanec donne de nombreuses conférences dans le domaine de l’autisme, en partageant son expérience personnelle. C’est à l’occasion de sa venue dans le séminaire de l’AEFL que nous l’avons rencontré.”
C’est à l’occasion du séminaire de l’AEFL consacré à “La guerre sans fin” que nous avons rencontré le professeur Henry de Lumley. Pour Henry de Lumley la guerre est très récente, elle date d’à peu près dix mille ans avant notre ère. Et ceci est à comparer à l’histoire de l’homme, non des hominidés mais de l’homme qui fabrique des outils, c’est-à-dire 2 millions à 2,6 millions d’années car en ce domaine les datations ne sont pas très précises. L’histoire de l’homme fabriquant des outils, possesseur d’un langage articulé, si on la compare à une année, le premier fabriquant des outils serait né le premier janvier à 0h. Et bien il faut attendre dix mille ans, c’est-à-dire le 31 décembre à 10 heures du matin pour qu’il y ait des témoignages que la guerre a existé.