Paraîtront sous cette rubrique les réponses d’artistes que nous avons choisi de solliciter, poursuivant ici le jeu de l’enquête. La question qui leur a été posée est :
L’œuvre ne s’envisage pas comme métaphore de l’inconscient. Au contraire en mettant en rapport l’usage de la topologie borroméenne, qui permet une écriture de la structure de l’inconscient et la poésie, Lacan indique, à la fin de son enseignement, la proximité de l’œuvre avec les formations de l’inconscient (rêves, actes manqués, lapsus, mots d’esprit). Le topologue qui trace des nœuds met à l’épreuve ses propres limites imaginaires ; les erreurs révèlent qu’il est lui-même pris dans le nouage, expérience qu’il partage avec l’analysant.
Qu’en est-il de l’artiste pour qui la connexité des éléments constitutifs de l’inconscient semble être le terreau, le socle du travail ? Qu’en est-il de l’artiste qui la met en œuvre par une écriture singulière ? Quel témoignage de cette expérience pouvez-vous nous livrer ?
Sont regroupés dans cette section 15 ans d’archives d’événements concernant « l’Art et la Psychanalyse » prenant appui sur l’énoncé lacanien:
«L’artiste trouve ce que le psychanalyste démontre»